Voilà une nouvelle raison d’arrêter de fumer ! Des patchs anti-tabac sont en partie remboursés par la Sécurité Sociale depuis dimanche. Une avancée dans le plan de lutte contre le tabagisme lancé par le gouvernement.
L’assurance maladie rembourse depuis dimanche, certains traitements anti-tabac tels que les patchs et la gomme à mâcher.
Ce prix est une moyenne dans les pharmacies. Pour de nombreux Français et Réunionnais, le fait de devoir débourser une grosse somme pour des traitements n’est pas envisageable.
La mise en place de ce remboursement par la Sécurité Sociale va permettre à de nombreux fumeurs d’essayer de gagner ce combat contre la cigarette et pour la vie.
Le patch anti-tabac Nicorette Skin a été inscrit au remboursement par la CGSS dans un arrêté. Ce traitement s’ajoute à la gomme à mâcher Nicotine EG, qui est entrée dans le dispositif depuis le 22 mars dernier. "Cette prise en charge permet à tous les patients l’accès à ces traitements de substitution, y compris aux plus modestes", explique la ministre de la Santé.
Un prix unique a été fixé pour chaque produit. 14,14 euros pour Nicotine EG et 28,55 euros pour les patchs, remboursés à 65% par l’assurance maladie.
Ce dispositif est prévu dans le plan "Priorité prévention" de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, présenté en mars. "Mon engagement dans la lutte contre le tabac est entier et ne faiblira pas", explique-t-elle. D’autres substituts se rajouteront par la suite, au gré des négociations avec les laboratoires. En attendant, le forfait d’aide au sevrage de 150 euros par an est maintenu jusqu’à la fin de l’année.
L’objectif du gouvernement est de lutter contre le tabagisme. Rembourser certains traitements s’ajoute à la hausse des prix du paquet de cigarettes.
Le tabac est un vrai fléau en France. Près de 20% de la population fume quotidiennement. L’envie du ministère de la Santé est de parvenir à soutenir les accros à la cigarette dans leur démarche pour s’arrêter.
"Faire progresser la part des fumeurs qui réussissent à arrêter, aider à multiplier les tentatives de sevrage et ce dans toutes les tranches d’âges et catégories sociales constitue l’un des défis majeurs de la lutte contre le tabac des prochaines années", explique la ministre dans un communiqué.