Dans un courrier adressé au préfet, le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert réclame des explications sur la baisse de 65% du nombre de contrats aidés sur sa commune.
Le gouvernement a décidé de réduire le nombre de contrats aidés alloués au département pour le second semestre 2012. L’association des maires avait alerté les autorités publiques sur cette baisse impactant sur le fonctionnement des écoles primaires et maternelles, gérées pas les municipalités.
Ainsi, la rentrée scolaire a été repoussée dans 23 communes de l’île le temps aux communes de réorganiser leurs services pour redéployer leurs agents. Le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert constate qu’entre le 1er semestre où le département comptait 12 883 contrats aidés, et le second semestre où il n’en restait plus que 10 020, la baisse constatée est de 16%.
Néanmoins, il tient à attirer l’attention du préfet sur le cas de sa commune où 346 contrats aidés étaient alloués au premier semestre 2012 contre 121 pour le second, ce qui représente une réduction de 65%.
Il interpelle le préfet en précisant que "malgré l’effort conséquent réalisé par le gouvernement afin de maintenir le quota du 2nd semestre au même niveau que celui du 1ersemestre, cette démarche n’a eu aucune répercussion positive sur la commune de Saint-Leu puisque le nombre de contrats entre le 1er et le 2nd semestre a diminué de 65%".
Il demande ainsi "les explications sur l’écart qu’il y a entre la baisse du gouvernement (15%) et celle infligée à la commune de Saint-Leu (65%)", mais il réclame aussi pour la commune de Saint-Leu "un quota complémentaire afin d’améliorer le fonctionnement des écoles et des autres services de la commune".
Thierry Robert rappelle dans ce courrier, que "l’emploi est une compétence propre de l’Etat" et il propose "que les contrats aidés soient directement gérés par le Pôle Emploi". Le député-maire de Saint-Leu compte interpeller le gouvernement sur ce sujet prochainement.