Didier Robert s’engage à la tête de l’Union dans la campagne électorale des élections régionales prévue les 14 et 21 mars prochain. Ce matin, le député-maire du Tampon a tenu une conférence de presse afin de présenter tout un pan de son programme portant sur l’environnement.
L’objectif de Didier Robert est de "rassembler tous ceux qui croient qu’une autre Réunion est possible, tous ceux qui croient qu’il y a une autre voie au fatalisme, à la démagogie, à la capitulation". L’Union se veut être "la voie de l’action, de la transparence et du mouvement".
Ce matin, le député-maire du Tampon a convié la presse afin de présenter les objectifs environnementaux de son programme mis en place pour les élections régionales.
La tête de liste de l’Union prône "l’autonomie énergétique" pour la Réunion et il déplore la politique actuelle de la Région en pointant le projet de la centrale thermique de full prévu à la Possession, tout comme celui portant sur le forage géo-thermique à la Plaine des Sables.
Organisée sur la colline qui surplombe le site de la centrale thermique en question, cette conférence de presse organisée par l’Union visait à présenter le pan environnemental de la campagne des Régionales.
Didier Robert a donc souligné sa volonté à mettre en oeuvre "une politique régionale de maîtrise de l’énergie" pour "consommer moins en mieux". En ce sens, l’Union a pour objectif de renforcer le développement de la Réunion afin que le département devienne une "île solaire" . Pour ce mouvement, cette liste propose de mettre en place des "aides directes pour l’innovation".
Dans son interview a linfo.re, Didier Robert explique
"Il est de coutume de dire que pour appliquer de grandes choses aux autres, il faut se les appliquer aussi à soi même. Le développement durable n’échappe pas à cette règle et chaque homme politique doit comprendre et appliquer à son échelle une politique environnementale pour sa commune, sa circonscription, sa région. Cette exemplarité permettra au monde politique de sensibiliser et de mobiliser les populations autour du projet fédérateur qu’est la protection de notre environnement. Les hommes politiques doivent être les garants des bons choix qui assureront un développement durable de notre île, et ceci autant sur le plan écologique que social et économique". Lire l’intégralité de l’interview ici.
"Nous déplorons le faible engagement de la Région en faveur du développement durable" a expliqué Didier Robert avant de renforcer ses propos en délivrant quelques chiffres "en 2000, le budget du conseil régional était de 16 millions d’euros pour l’environnement et en 2008, il était de 9,8 millions d’euros".