La mise en place d’une Commission de Contrôle des opérations de vote est obligatoire pour toutes les communes comprenant plus de 20 000 habitants. Sur le département, les délégations sont donc en place afin d’assurer les vérifications qui s’imposent pour le premier tour des élections cantonales partielles. Rien n’est laissé au hasard et tout doit être organisé de façon optimale pour que la voix des urnes ne puisse pas être contestée à l’issue des résultats.
Ce dimanche 20 mars, le président du tribunal de Grande Instance assure les missions de président de la Commission de Contrôle des opérations de vote sur le terrain. Pour Alain Châteauneuf, tous les détails doivent être vérifiés. Les isoloirs doivent régulièrement être vidés, le Code électoral doit être bien visible et consultable à tout moment... Les électeurs doivent suivre des étapes précises avant de glisser leur bulletin de vote dans les urnes (identification sur les listes électorales, présentation d’une pièce d’identité avec photo...). Bref, rien n’est laissé au hasard afin de permettre à tous les électeurs de voter dans les meilleures conditions.
Ces contrôle s’effectuent de façon aléatoire. Le rôle de cette Commission s’articule autour de recommandations, sans injonction. Tout le processus électoral doit être suivi à la lettre et à l’issue de son passage, la Comission de Contrôle dresse un "Procès Verbal des Elections (PV)". En cas de défauts ou de manquements aux règles en vigueur, ces anomalies sont immédiatement mentionnées sur le PV en question.
Si le magistrat et les membres de la Commission de Contrôle relèvent des manquements importants dans le cadre de la tenue d’un bureau de vote, "le procès verbal des élections" peut être rédigé et utilisé en cas de recours en contentieux. Si les fautes constatées sont graves et portent atteinte à la légitimité du vote des électeurs, l’annulation des élections peut être prononcée après poursuite judiciaire.
Pour le premier tour des élections cantonales partielles, les Commissions de contrôle des opérations de vote sont donc sur le pied de guerre aux quatre coins de l’île, précisément dans les communes qui comptent plus de 20 000 habitants. Un seul objectif est visé par ces délégations : vérifier que toutes les règles soient bel et bien respectées.