Le député Vlody est mis en examen pour complicité de discrimination à l’embauche. Il est inquiété dans le cadre de l’affaire du Foyer de l’enfance de Terre Rouge, suite à la plainte déposée par 17 anciens salariés.
L’affaire risque de faire grand bruit à moins de quatre mois des élections municipales. Le député socialiste de la 3ème circonscription est mis en examen pour complicité de discrimination à l’embauche. Jean-Jacques Vlody inquiété dans le cadre de l’affaire du Foyer de l’enfance de Terre Rouge, suite à la plainte déposée par 17 anciens employés de la structure.
Dans un communiqué Jean-Jacques Vlody récuse toutes ces accusations et rappelle qu’il est de son devoir de répondre à la souffrance du chômage en transmettant aux organismes recruteurs les candidatures des Tamponnais qui le sollicitent.
Voici en intégralité le communiqué de Jean-Jacques Voldy suite à sa mise en examen pour complicité de discrimination à l’embauche :
Foyer de Terre Rouge : Jean Jacques Vlody rappelle qu’il est de son devoir d’élu de répondre à la souffrance du chômage en transmettant les candidatures des Tamponnais qui le sollicitent
Suite à son audition le 4 novembre dernier par le juge en charge de l’affaire du Foyer de Terre Rouge, Jean Jacques Vlody rappelle qu’il est de son devoir de répondre à la souffrance du chômage en transmettant aux organismes recruteurs les candidatures des Tamponnais qui le sollicitent.
Jean Jacques Vlody précise que la quasi-totalité des Tamponnais reçus lors de ses réceptions publiques sont des personnes à la recherche d’un emploi. Avec plus de 12 000 chômeurs dans la commune, la population du Tampon attend de ses élus des solutions concrètes. Par conséquent, Jean Jacques Vlody estime qu’en plus de l’écoute, la transmission des candidatures à tout organisme employeur, est un devoir que chaque élu se doit de remplir.
Jean Jacques Vlody souligne que la totalité de ces recommandations ont été faites systématiquement sans distinction quant à l’opinion politique des candidats. Ainsi, parmi ces candidatures se trouvent une majorité de personnes qui n’ont jamais été engagées politiquement.
Concernant les candidatures de personnes partageant ses opinions politiques qui ont été transmises, Jean Jacques Vlody considère que ce qui est un devoir envers ceux qui souffrent du chômage, l’est aussi envers des citoyens engagés qui connaissent la même situation et que l’engagement politique ne supprime pas de droits.
Par conséquent, en raison du caractère systématique des transmissions de candidatures, Jean Jacques Vlody récuse catégoriquement toute forme de complicité de discrimination pour raison politique.
Pour rappel : Il est reproché à Jean Jacques Vlody de s’être rendu complice du délit de discrimination en raison des opinions politiques en ce qui concerne la transmission certaines candidatures. Les faits remontent à 2008-2009 pour lesquels une première audition avait eu lieu 5 mois avant les élections cantonales de 2011 et une seconde à 4 mois des municipales de 2014.