A l’initiative de la mise en place de la première journée de solidarité en 2003, l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin s’est déclaré sur Europe 1 favorable à l’instauration d’une seconde journée du même type, permettant selon lui de "financer la dépendance".
L’idée a été lancée cette semaine par le gouvernement. Pourquoi ne pas créer une seconde journée de solidarité ? Travaillée, mais non payée aux salariés, la journée du lundi de Pentecôte avait été instituée sous le gouvernement Raffarin comme un jour de travail, destiné à aider au financement de la dépendance des personnes âgées. Obligatoirement fixée au lundi de Pentecôte à l’origine, puis modulée, dans les faits, cette journée a donné lieu à un certain nombre de cafouillages au sein des entreprises.
Programmée à l’origine au lundi de Pentecôte par la législation en dépit d’un accord collectif, une loi du 16 avril 2008 a changé la donne, la fête de Pentecôte considérée comme l’une des plus importantes du calendrier chrétien, est redevenue fériée. Finalement, c’est à chaque employeur de décider des modalités d’accomplissement de cette journée de solidarité.
Invité d’Europe 1 ce samedi matin, l’initiateur de cette journée, Jean-Pierre Raffarin, s’est déclaré favorable à cette idée. Estimant que les salariés ont "beaucoup de RTT", l’ancien premier ministre a expliqué selon lui "c’est le moyen plus simple de financer la dépendance".