L’Organisation mondiale de la santé a recensé près de 230 cas probables d’hépatites d’origine inconnue dans le monde entier au 1er mai.
Le bilan de l’hépatite infantile établi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne cesse de s’alourdir. Dimanche 1er mai, l’Organisation dénombrait au moins 230 cas probables dans le monde entier. L’origine reste toutefois à déterminer. Selon le porte-parole de l’OMS, Tarik Jasarevic, "au moins 228 cas probables ont été signalés à l’OMS dans 20 pays. Plus de 50 autres cas sont en cours d’investigation." "Ces cas ont été signalés par quatre de nos six régions OMS", a-t-il précisé lors d’un point de presse régulier des agences de l’ONU à Genève, rapporte le site Lefigaro.fr.
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Toujours selon la même source, la plupart des cas ont été signalés en Europe, puis au Royaume-Uni. Selon les informations du site Tf1info.fr, dix cas d’hépatite aiguë sévère d’étiologie inconnue chez des enfants de moins de 10 ans ont été signalés à l’OMS, au centre de l’Ecosse. Le 8 avril dernier, 74 autres cas ont été signalés au Royaume-Uni. Ces inflammations sévères se manifestent notamment par des diarrhées, des vomissements, des douleurs abdominales ou par une jaunisse.
Selon le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) et l’OMS, les virus à l’origine de l’hépatite virale aiguë (de A à E) n’ont été détectés dans aucun des cas. Les autorités sanitaires américaines n’écartent par ailleurs pas la piste d’un adénovirus après une analyse de ces mystérieux cas d’hépatites aux États-Unis.
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