La spasmophilie est une maladie très particulière. Il est important de reconnaître les symptômes d’une crise afin de mieux prendre en charge le malade.
Certains médecins diagnostiquent encore la spasmophilie, alors que la plupart des psychiatres affirment qu’il ne s’agit que de l’expression d’un trouble anxieux. Dans les deux cas, les symptômes sont les mêmes, l’approche thérapeutique pouvant différer.
Les crises de spasmophilie sont très pénibles. L’association des signes suivants permet de les reconnaître : palpitations, transpirations, tremblements ou secousses musculaires, étouffement, étranglement, douleurs thoraciques, nausées, vertiges ou encore perte de contrôle de soi.
Ces signes sont les manifestations classiques des attaques de panique tels qu’ils sont décrits dans le dictionnaire des maladies psychiatriques. En consultant pour ces symptômes, le patient peut rencontrer soit des médecins qui lui diagnostiqueront une spasmophilie, soit d’autres médecins qui lui avanceront un diagnostic de trouble anxieux.
Face à ces symptômes, les médecins qui diagnostiquent une spasmophilie ont tendance à prescrire des compléments de type magnésium, calcium, vitamines et à être rassurants. Ils conseillent d’apprendre à ralentir sa respiration quand on sent une crise venir, l’hyperventilation pouvant contribuer à aggraver les choses.
Ils peuvent aussi recommander des séances de sophrologie de manière à apprendre à se relaxer, cette méthode pouvant être très efficace en soi.
Dans ces cas-là, il convient d’être très pragmatique. Soit cela marche bien et les crises ne reviennent plus, soit cela ne marche pas bien et les crises récidivent. Il faut alors complètement changer d’approche et considérer qu’il s’agit bien de véritables crises de paniques.