Troisième et dernier jour de procès pour Marlène Oulédi et son amant François Chari. La seconde épouse d’Éric Samy est accusée de l’avoir empoisonné avec l’aide de François Chari, un sorcier tisaneur. Le couple est accusé d’avoir planifié et déguisé la mort d’Éric Samy. Le mobile serait l’argent et les biens de la victime. Après les témoignages des proches, les révélations accablantes, le verdict est attendu aujourd’hui.
Marlène Oulédi et son amant François Chari seront bientôt fixés sur leur sort. Ce vendredi est marqué par le dernier jour de procès pour les accusés du meurtre d’Eric Samy, en novembre 2013.
Des témoignages qui accablent la défense
Hier, lors deuxième jour de procès, la demi-soeur de Marlène Oulédi et l’une des filles d’Eric Samy ont été entendues.
Sofia, la demi-soeur de Marlène Oulédi a également été la maîtresse de François Chari. Ce dernier est accusé d’avoir fourni à la victime une potion mortelle, à base de bois de rempart, à Marlène Oulédi.
Devant les jurés, Sofia dresse un portrait sombre de sa demi-soeur.
Elle la qualifie de "femme manipulatrice qui ne pense qu’à l’argent." Sofia l’affirme : "Elle n’a pas été affectée par la mort de son mari".
Selon elle, sa demi-soeur était motivée par l’argent.
Éric Samy était un chef d’entreprise avec un héritage de plus d’un million d’euros. Sofia explique que François Chari lui aurait tout avoué. Des semaines plus tard, il lui aurait confié avoir tué Éric Samy sur ordre de Marlène Oulédi. Il lui aurait également dit que Marlène Oulédi ne comptait pas s’arrêter là. Marlène Oulédi avait pour ambition de tuer les enfants d’Éric Samy, ainsi elle aurait hérité de la totalité de l’héritage.
Rappel des faits
Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2013 à la Grande Montée,
Éric Samy, un entrepreneur Sainte-Marien décède. Ce n’est que plus de six mois après que le pot-aux-roses est découvert.
Rapidement après l’annonce de la mort de la victime, le doute s’installe dans sa famille.
Une remise en question confirmée lorsque les enfants de l’entrepreneur décédé reçoivent des appels téléphoniques anonymes.
Au bout du fil, une personne leur révèle que
"leur père n’était pas mort comme ça", et que
"ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ça", faisant référence à la femme d’Eric Samy.
Une des filles de la victime déclare :
"On a pu avoir confiance en nous pour aller porter plainte, on savait que ce n’était pas une mort naturelle grâce aux appels que ma petite soeur a reçu. C’est le deuxième appel qui a déclenché toute l’enquête."
Un mobile pour l’assassinat est évoqué : la moitié de l’héritage de l’entrepreneur Sainte-Marien. Pour rappel, l’héritage d’
Eric Samy s’élevait à plus d’un million d’euros.
Marlène Oulédi et François Chari risquent aujourd’hui, la prison à perpétuité.