Vincent Debraize, qui a reconnu avoir insulté la candidate Les Républicains aux élections législatives Nathalie Kosciusko-Morizet, conteste avoir bousculé cette dernière et être à l’origine de son évanouissement. Il a déféré dimanche 18 juin au tribunal de Paris.
Vincent Debraize, âgé de 55 ans, est maire de Champignolles, dans l’Eure. Il est soupçonné avoir exercé des violences physiques à l’encontre de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate Les Républicains aux élections législatives à Paris. Son geste aurait provoqué l’évanouissement de la femme politique, jeudi 15, juin sur un marché de la capitale.
Vincent Debraize a reconnu avoir insulté Nathalie Kosciusko-Morizet, mais a réfuté tout contact physique avec elle. Placé en garde à vue samedi 17 juin, il a été entendu par les policiers et déféré le lendemain au palais de justice de Paris où il a passé la nuit en attendant d’être fixé sur son sort, a indiqué une source judiciaire.
Les suites de la procédure concernant l’agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet devraient être connues ce lundi 19 juin à la mi-journée. L’homme s’était rendu de lui-même à la convocation des policiers chargés de l’enquête sur cette altercation, samedi, à la veille du second tour des législatives.
Vincent Debraize avait été placé en garde à vue pour violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public. Les enquêteurs ont entendu sa version et celle de Nathalie Kosciusko-Morizet lors d’une confrontation. Les deux récits sont contradictoires. Il a reconnu avoir insulté la candidate, avoir arraché les tracts et les avoir jetés en sa direction, c’est ce que conteste la victime qui assure avoir été bousculée.
D’après le récit d’une journaliste, Nathalie Kosciusko-Morizet distribuait des tracts sur le marché de la place Maubert dans le Ve arrondissement de Paris, lorsque Vincent Debraize les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant de "bobo de merde". "A ce moment-là, elle se protège, elle met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure", a relaté Geoffroy Van der Hasselt, un photographe dont les propos sont rapportés par le site 20minutes.fr.
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