Le ministère de la Santé a annoncé, mercredi soir, que dans le sud-est du Niger, proche du Nigeria, 25 personnes sont mortes de l’hépatite E. Des campagnes de "sensibilisation"ont été lancées et les malades seront pris en charge.
D’après les informations venant de ministère de la Santé ce mercredi à la télévision publique, sur 86 cas déclarés le 19 avril, pas moins de 25 personnes ont été tuées d’une épidémie d’hépatatite E dans l’extrême sud-est du Niger. Idi Illiassou Maïnassara, le ministre de la santé publique précise que la majorité des patients sont des femmes enceintes.
Vis-à-vis de cette situation, l’Etat et ses différents partenaires (OMS, MSF, Unicef) , ont lancé des campagnes de "sensibilisation", pour que la population soit plus attentive quant aux symptômes de la maladie et se rendre d’urgence dans un centre de santé le plus proche en cas de souci pour avoir le traitement adéquat à temps.
L’hépatite E est en effet une maladie du foie provoquée par un virus qui se transmet par voie fécale-orale, principalement à travers de l’eau contaminée, d’après l’OMS. Elle se manifeste par une fièvre, des maux de tête, des vomissements, une jaunisse, urines foncées. Les douleurs au bas-ventre sont les signes chez les femmes enceintes, indique M.Maïnassara.
Toutefois, le ministre de la santé publique a rassuré la population : "La situation est sous contrôle". Les malades seront pris en charge.
Etant donné que la région de Diffa abrite quelque 300.000 déplacés et réfugiés de Boko Haram, avec une population locale déjà très pauvre, l’ONU a demandé à la communauté internationale de leur venir en aide en leur offrant un support financier plus important.