Face à Emmanuel Macron et Marine Le Pen, candidats qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle, François Hollande a adressé un message pour accorder les moyens nécessaires pour "protéger nos concitoyens".
Hormis l’hommage proprement dit, la cérémonie de ce jour à l’honneur de Xavier Jugelé, le policier tué jeudi sur les Champs-Elysées, a pris une tournure légèrement politique. Les deux candidats qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont été en effet conviés ce mardi 25 avril. Une occasion pour le chef de l’Etat François Hollande de leur adresser un message. A ceux "qui auront à décider pour demain, je leur demande d’accorder les ressources budgétaires nécessaires pour recruter les personnels indispensables à la protection de nos concitoyens", a-t-il déclaré, dans la cour de la préfecture de police à Paris.
Dans son discours, François Hollande a plaidé pour fournir aux forces de l’ordre les moyens qui vont leur permettre d’agir encore plus efficacement. Le chef de l’Etat a souligné que c’est la démarche qu’il a entreprise depuis 5 ans avec les gouvernements qu’il a constitués en embauchant 9 000 postes et mettant en place un plan de modernisation pour la police et la gendarmerie. "Ce qui est attendu, c’est de la constance, de la persévérance, de la cohérence dans l’effort, plutôt que des surenchères et des ruptures", a-t-il lancé devant celui ou celle qui présidera la France d’ici peu.
Cette cérémonie d’hommage national à Xavier Jugelé a vu la présence de nombreux membres du gouvernement, dont le Premier ministre Bernard Cazeneuve et le ministre de l’Intérieur Mathias Fekl. L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy et les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat Claude Bartolone et Gérard Larcher ont été également présents durant la cérémonie.
.@fhollande "Il faut leur fournir les moyens d'agir encore plus efficacement"
— Élysée (@Elysee) 25 avril 2017
.@fhollande "Soutenez les policiers et les gendarmes. Ils ont droit à notre estime, notre solidarité, notre admiration face au danger"
— Élysée (@Elysee) 25 avril 2017