Invitée mardi soir dans l’émission L’Elysée 2017, Marine Le Pen a accusé son adversaire Emmanuel Macron d’être "entre les mains" de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Une organisation qu’elle promet de dissoudre si elle est élue présidente de la France.
Les deux vainqueurs du premier tour entrent dans une rude campagne de l’entre-deux tour. Sur le plateau de l’émission L’Elysée 2017 mardi soir sur TF1, la candidate frontiste n’a pas hésité à attaquer vivement son adversaire du second tour. Marine Le Pen, très attachée aux valeurs de la république, est revenue sur les propos d’Emmanuel Macron il y a quelques semaines à Lyon. Le candidat d’En marche qui est ensuite revenu sur ses propos avait déclaré qu’il n’y avait pas de "culture française", mais une "culture en France". "Nous sommes confrontés à des candidats qui nous expliquent qu’il n’y a pas de culture française, qui sont entre les mains des communautaristes, et notamment des plus dangereux d’entre eux", a-t-elle lâché.
A propos du "communautarisme", Marine Le Pen a précisé qu’il s’agit de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), une instance qu’elle veut dissoudre. La candidate du FN a affirmé sur le plateau de TF1 que son rival du second tour est entre les mains de l’UOIF. Selon elle, Emmanuel Macron a fait savoir l’existence d’un islamiste radical dans son entourage, mais que c’était un type bien. "Je ne pense pas qu’il y ait de type bien chez les islamistes radicaux", a-t-elle commenté.
Marine Le Pen a en effet fait allusion à Mohamed Saou, référent d’En Marche ! dans le Val-d’Oise. Outre son soutien au président turc Recep Erdogan, il a été critiqué pour des prises de position polémiques proches de l’islamisme radical. Le 14 avril, sur Beur FM, Emmanuel Macron avait défendu hors antenne les raisons pour lesquelles il ne l’a pas viré. Il a parlé d’un homme qui a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux. "Mais à côté de ça, c’est un type bien. C’est un type très bien, Mohamed", a-t-il souligné sur le récit de BFMTV.
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