La découverte d’ossements humains dans la cour d’un ancien prêtre à Antsirabe a révélé au grand jour une série de meurtres qui serait affiliée à l’existence d’un trafic d’organes humains.
A en croire les premiers éléments de l’enquête rapportés par l’Express de Madagascar, les découvertes macabres chez un ex-prêtre installé à Antsirabe seraient liées à un vaste trafic d’organes humains. " Nous sommes sur la piste d’un réseau de trafiquants d’organes ", déclare le commissaire Pascal Randriamahasoa, en charge de l’enquête.
Sept individus accusés d’avoir participé à ce présumé commerce macabre ont déjà été mis en détention préventive. Parmi les suspects figurent deux anciens prêtres. L’un d’eux a été arrêté après la découverte dans sa cour, de trois corps carbonisés et des ossements d’enfants. Soupçonné d’être le cerveau de ce trafic macabre, l’homme a été placé sous mandat de dépôt, de même que sa fille âgée de 23 ans, et son fils de 20 ans.
Le deuxième ex-religieux impliqué dans cette cruelle affaire n’est autre que le gérant d’un centre d’accueil pour orphelins implanté à Antsirabe. Il est poursuivi pour complicité de meurtres, et pourrait être inculpé pour trafic d’organes humains.
L’époux d’une couturière dont les restes macabres ont été découverts vendredi chez l’ancien prêtre a également été écroué. Sa maîtresse ainsi qu’un jeune homme de 22 ans ont aussi été placés en détention provisoire."Quatre meurtres sont à mettre sur le compte des deux prêtres défroqués et de leurs complices ", indique le commissaire Pascal Randriamahasoa.