Lundi 7 mars, le président libyen Kadhafi a envoyé un de ses représentants pour négocier sa sortie de la Libye avec les insurgés. Ces derniers ont refusé sa proposition, ils ont toutefois souligné qu’ils ne poursuivront pas en justice le chef suprême du pays s’il part sans faire d’histoire.
Mouammar Kadhafi a essayé de négocier avec les insurgés son départ de la Libye. Il a proposé de réunir le Congrès général du peuple pour discuter des garanties qu’il souhaite avoir pour sa sortie. Les insurgés ont refusé sa proposition, ils ont avoué ne lui prêter aucune confiance. « Je confirme que nous avons reçu des contacts venant d’un représentant de Kadhafi qui voulait négocier sa sortie. Nous l’avons rejeté. Nous ne négocions pas avec quelqu’un qui a fait couler le sang libyen et qui continue de le faire. Pourquoi devrions-nous faire confiance à cet homme aujourd’hui ? ». Le représentant des militants a toutefois fait savoir que si Kadhafi quitte le pays « pacifiquement », il n’y aura aucune poursuite en justice.
Sur le terrain, les attaques à Ras Lanouf continuent toujours ainsi qu’à Ben Jaouad et Brega. Trois raids aériens ont été menés à Ras Lanouf où une famille de six personnes a été pulvérisée dans son pick-up. Les habitants des villes environnantes ne cessent de fuir leurs foyers de peur que cette « guerre » n’atteigne également leur région.
Du côté diplomatique, la France et la Grande Bretagne essaient de trouver une parade pour faire voter une résolution concernant la zone aérienne de la Libye au niveau des Nations Unies. Les deux pays projettent de présenter leur requête cette semaine, mais l’opposition à ce projet qu’affichent la Russie et la Chine ne leur facilite pas la tâche.