Les frappes d’Israël ont visé deux positions de la défense antiaérienne de l’armée syrienne ainsi que des positions et des entrepôts d’armes et de munitions des forces iraniennes et pro-iraniennes près de la capitale syrienne.
Au moins dix combattants, dont trois officiers de la défense antiaérienne syrienne et des paramilitaires étrangers, ont perdu la vie dans les frappes menées par Israël mercredi 18 novembre en Syrie. D’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), cinq paramilitaires "probablement de nationalité iranienne, probablement de la force Qods" figurent parmi les victimes. Deux combattants de milices pro-Iran ont été également tués.
Les frappes israéliennes ont ciblé deux positions de la défense antiaérienne de l’armée syrienne, près de l’aéroport de Damas et au sud-ouest de la capitale de la Syrie, a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane cité par Le Figaro. Des positions et des entrepôts d’armes et de munitions des forces iraniennes et pro-iraniennes près de la capitale, notamment dans les environs de Sayeda Zeinab et Kesswa étaient également dans le collimateur de l’Israël.
L’armée israélienne affirme avoir ciblé le "quartier général iranien" en Syrie. Il s’agit d’un site secret qui abrite des "délégations de hauts responsables iraniens", la 7e division de l’armée syrienne et des batteries de missiles sol-air. L’Iran et la Syrie ont placé des engins explosifs improvisés près de la ligne Alpha pour frapper les troupes israéliennes. "Ce que nous avons fait : nous venons de frapper des cibles de la Force iranienne Qods et des forces armées syriennes en Syrie", a déclaré l’armée d’Israël sur Twitter.
> A lire aussi : Syrie : les frappes de Tsahal sur des cibles syriennes et iraniennes