Le député-maire de Saint-Leu a une nouvelle fois interpellé le Ministre des Outre-Mer ce mardi. Thierry Robert a demandé à Victorin Lurel un calendrier d’actions concrètes pour réduire le risque requin.
Quelques jours après l’attaque d’un bodysurfeur par un squale à l’Etang-Salé, la crise requin s’est invitée une fois de plus dans l’hémicycle ce mardi.
Le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert a interpellé le gouvernement sur les mesures qu’il compte mettre en oeuvre pour limiter les conséquences de cette crise à La Réunion. Pour le parlementaire réunionnais, il est urgent d’agir.
Un an après sa première question sur la crise requin, Thierry Robert estime que rien n’a vraiment changé. L’élu Modem se dit toujours en attente de solutions concrètes pour lutter contre cette crise qui pénalise fortement les usagers et les professionnels à La Réunion.
Selon Thierry Robert, il faut agir face à la ce qu’il considère comme la prolifération des requins. Le député-maire de Saint-Leu juge que la solution passe notamment par la régulation des populations de squales, car la crise requin a des répercussions sur le tourisme et sur les chiffres du chômage.
En réponse, le Ministre des Outre-Mer a rappelé les mesures lancées par le Gouvernement dans le cadre de la réduction du risque requin à La Réunion. Victorin Lurel a ainsi mis l’accent sur les fonds importants débloqués par l’Etat : 700 000 euros en 2011 et 2,6 millions en 2012.
Le ministre des Ultramarins asure que "l’effort de l’Etat est maintenu en 2013, augmenté d’initiatives nouvelles comme le projet Cap requiin, fait avec le comité régional des pêches". S’agissant de la pêche aux requins, Victorin Lurel a souligné l’importance des études scientifiques et indiqué que "24 requins ont été prélevés dans le cadre de l’étude ciguatera et 90 autres requins bouledogues et tigres devront l’être prochainement".
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