Le lancement officiel de la campagne des élections municipales partielles à Saint-Paul et Saint-Louis déchaînent les passions militantes. A Saint-Paul les candidats rivalisent de meetings et de commentaires sur les listes officielles de leurs adversaires. Alain Bénard affirme rester serein face à l’échéance du premier tour qui arrive dans moins de 10 jours...
-Certains de vos partisans sont déroutés de ne pas voir sur votre liste, les grands noms de votre mandature passée. Entre autres la disparition de Gilbert Mardénalom, Teddy Soret, Jean-Marc Bénard votre frère…
Personne n’a disparu. Toutes ces personnes sont plus que jamais présentes autour de moi. L’équipe a décidé de suivre à la lettre, le principe d’un homme, un mandat . C’est pourquoi tous les conseillers généraux ou régionaux ne sont pas sur notre liste de colistiers. Mais rassurez-vous nous sommes tous encore bien soudés. Et puis nous jouons contrairement à nos adversaires, la carte de la nouveauté. Moi-même je suis un homme nouveau. Ces 18 mois passés au contact étroit avec la population m’ont fait prendre conscience de beaucoup de choses…
-Dans son dernier meeting, Cyrille Melchior a obtenu officiellement le soutien de Jean-Paul Virapoullé. Ce dernier le présente comme la relève à Saint-Paul. Ce soutien d’un ténor de la droite ne risque-t’il pas de fragiliser votre investiture UMP ?
(rires)… Vous savez, Jean-Paul Virapoullé a toujours pensé qu’il avait un rôle à jouer à Saint-Paul. En 1999, il a soutenu Monsieur Parvaye. Sa liste a obtenu péniblement 8%.
Je vais être franc avec vous. La liste de Cyrille Melchior ne me fait vraiment pas peur. Elle reprend tous les anciens qui se battent à Saint-Paul depuis des années. On y retrouve des proches de Jean-Marie Bosviel, et même de Cassam Moussa (rires). Les trois quarts de sa liste sont vraiment faits d’anciens…
-Par contre la liste d’Huguette Bello reprend les mêmes colistiers choisis aux dernières municipales, ceux qui ont porté les projets depuis 2008 Est-ce selon vous un bon choix de reprendre les mêmes ?
Ecoutez, je n’ai pas envie de polémiquer avec Madame Bello. Je pense juste que c’est une erreur de rejouer les cartes du passé. Les Saint-Paulois aspirent au changement. Je suis le changement ! Il n’y a que moi qui puisse faire bouger les choses. Après 9 années passées en Mairie, je peux vous dire que j’ai été forgé par l’expérience, les échecs aussi…Comme je vous le dis, je suis un homme nouveau !