Nassimah Dindar, présidente du Conseil départemental, est l’invitée du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Elle évoque les motions votées lors de l’assemblée plénière.
Nassimah Dindar, présidente du Conseil départemental, est l’invitée du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
Au sujet de la manifestation devant l’école Claire Hénou à la Plaine-des-Palmistes, Nassimah Dindar répond : "Je suis très critique de toute violence. Mais je ne suis pas au courant. C’est un dossier que je ne maîtrise pas."Les gens font des erreurs, si erreur il y a eu, il faut le reconnaître."
Elle évoque les différents sujets qui ont été traités lors de l’assemblée plénière : "Nous faisons avancer La Réunion pour son développement de demain. Il n’y a pas qu’à se dire : Quel Terre allons-nous laisser à nos enfants ? Quels enfants allons-nous laisser à La Réunion ?"
Nassimah Dindar se penche sur l’une des motions adoptées : "Nous avons un budget de 1,5 milliards d’euros qui permet quand on a de l’ambition de mettre en place de vraies actions. Nous payons 600 millions pour le RSA, nous payons 120 millions d’euros pour les établissements qui accueillent les personnes âgées mais on manque de place. Nous venons de voter un dispositif qui met en place des maisons d’accueillants familiaux. Un créole, parfois il a envie de garder sa famille, son papa, mais des fois il est obligé d’aller travailler, il ne pourra pas. Si on lui offre les conditions d’avoir le logement pour ça, nous venons de le voter. Si nous mettons seulement 10 millions d’euros là-dessus, c’est toute La Réunion qui gagne."
La présidente du Conseil départemental répond aussi rejet de la Charte des langues régionales par le Sénat, en assurant sa volonté de soutenir la culture créole : "Défendre les langues régionales, c’est important. C’est pas que défendre que le créole, c’est défendre le créole à côté du Français, défendre le Français à côté de l’Anglais. Je pense que quand on est Réunionnais, on a aussi envie de défendre le Tamoul, le Chinois, parce que nous sommes india-océaniques, Européens, c’est avoir les yeux grands ouverts, c’est ça l’identité créole."