François Hollande a évoqué de nouvelles mesures lundi soir, dont un pacte de solidarité qui verrait les impôts et les cotisations sociales baisser. Les syndicats réagissent à cette annonce.
Lors de son allocution télévisée, lundi soir, le président de la République, François Hollande a évoqué plusieurs mesures, notamment le pacte de solidarité qui viendrait en complément avec le pacte de responsabilités. S’y trouvent 3 volets dont celui du pouvoir d’achat.
Le président a promis hier soir une diminution des impôts d’ici 2017 et une baisse rapide des cotisations payées par les salariés. Barthélémy Hoarau, secrétaire général adjoint, a réagi à ces annonces : "nous avons pas de jugement de valeur sur les mesures annoncées. Toutes celles qui favorisent le maintien ou la défense du pouvoir d’achat ne peuvent être que soulignées", déclare Dominique Vienne, "toute mesure favorisant la création d’emploi durable avec des rémunérations décentes ne peut être qu’accompagnée."
Barthélémy Hoarau exprime toutefois quelques réserves : "on peut émettre une réserve sur la baisse des cotisations au niveau du financement de la protection sociale. Chacun sait que la Sécurité sociale a un déficit abyssal et si l’on enlève toute source de financement, sauf mesure compensatoire, le déficit ne pourra pas s’améliorer."
De son côté, Dominique Vienne, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises a lui aussi commenté ces promesses : "baisser les charges payées par les salariés, c’est une mesure, je ne vais pas la contester. Ce qui est important, c’est de savoir ce qui concourt à créer de l’emploi en France. Mettons les choses dans l’ordre, quand on a une idée, poussons la jusqu’à sa réalisation."
Mais pour Dominique Vienne, il s’agit pour l’instant uniquement d’un effet d’annonce. Il attend des actions : "aujourd’hui, j’ai besoin de savoir si nous avons les capacités, les moyens et la volonté de créer des conditions pour que les entreprises créent des emplois, des salariés qui travaillent non pas qui touchent des prestations sociales parce qu’ils sont au chômage."