Le jeudi 15 juillet, le bilan des violences en Afrique du Sud s’est alourdi à 117 morts, dont 91 dans la province du Kwazulu-Natal (Est) où les violences ont débuté, il y a 6 jours.
Pour rappel, les premières rixes ont éclaté la semaine dernière après l’incarcération de l’ancien président Jacob Zuma, condamné à 15 mois d’emprisonnement ferme pour outrage à la justice. Comme le précise 20 Minutes, ils se sont étendus sur fond de chômage endémique et de nouvelles restrictions anti-Covid. Un peu partout en Afrique du Sud, des personnes souvent armées ont décidé de se faire justice elles-mêmes contre les détrousseurs.
Le bilan des violences dans le pays s’est alourdi à 117 morts, alors que Johannesburg a retrouvé un certain calme après que des soldats y aient été déployés. Selon la ministre de la présidence, Khumbudzo Ntshavheni, la plus grande ville d’Afrique du Sud est "largement calme", attribuant cette tranquillité au déploiement de soldats pour donner un coup de main à la police. Parmi les victimes, 91 sont localisées dans la province du Kwazulu-Natal (Est).
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Depuis le début des affrontements, environ 2 200 personnes ont été interpellées, alors que la police enquête sur 12 individus soupçonnés d’être les cerveaux des violences de ces derniers jours. L’un d’entre eux a déjà été arrêté "et la surveillance a été accrue sur les 11 autres", a assuré Khumbudzo Ntshavheni, en évoquant "un sabotage économique".
L’armée multipliera ses effectifs sur le terrain, pour essayer de stabiliser Johannesburg et de désamorcer les tensions dans certaines zones, notamment les grandes villes du Kwazulu-Natal, le port de Durban et sa capitale Pietermaritzburg.
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