L’Agence américaine du médicament (FDA) a identifié 95 cas graves et un décès dû à cette maladie rare auto-immune.
La FDA a révélé lundi 12 juillet avoir identifié un "risque accru" de développer le syndrome de Guillain-Barré après une injection du vaccin Johnson & Johnson. Selon l’Agence américaine du médicament, sur environ 12,5 millions de doses administrées, 100 cas de personnes vaccinées contre le coronavirus, ayant développé cette rare atteinte neurologique, ont été recensés.
Parmi ces cas, 95 d’entre eux ont développé une forme grave nécessitant une hospitalisation et une personne est décédée, rapporte Le Figaro. Le syndrome de Guillain-Barré a aussi été détecté fin juin en Inde chez des sept personnes ayant reçu une première dose du vaccin AstraZeneca. En Angleterre, des signalements similaires ont été enregistrés à l’hôpital universitaire de Nottingham.
Dans un communiqué, l’entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson a tenu à souligner que : "Les chances que cela se produise sont très basses et le taux de cas rapportés ne dépasse le taux de base dans la population générale que d’une faible marge". De son côté, la FDA a aussi indiqué que "les bénéfices [du vaccin] l’emportaient clairement sur les risques potentiels".
Le syndrome de Guillain-Barré est décrit par l’Oms sur son site comme une affection rare dans laquelle "le système immunitaire du patient attaque une partie du système nerveux périphérique". Il s’agit d’une maladie auto-immune qui peut toucher les personnes de tout âge notamment la gent masculine. Le syndrome de Guillain-Barré affecte "les nerfs qui commandent les mouvements musculaires, ainsi que ceux qui transmettent les sensations thermiques, tactiles ou de douleur, et entraîner une faiblesse musculaire ou une perte de sensation dans les bras et/ou les jambes".
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