Président du Conseil régional, Didier Robert est l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
Le bilan d’activité de la Région, une actualité commentée sur le plateau d’Antenne Réunion avec Didier Robert. Le président de Région est l’invité du 19h.
Le bilan de Didier Robert est critiqué par l’opposition qui dénonce 1 milliard de dettes, des charges de fonctionnement qui explosent, des investissements en baisse... Le président de Région confirme que la Collectivité a embauché plus d’une personne par jour l’année dernière comme l’indique Huguette Bello (369 personnes embauchées en 2017).
"L’opposition est critique et constante dans cette position depuis plusieurs années. Ce qui m’importe c’est dire aux Réunionnais que nous sommes dans l’action, même en accéléré par rapport à tous les engagements. Aussi bien en 2010 qu’en 2015. On devrait se réjouir que la Région Réunion réussisse à engager un volume d’investissement sans commune mesure avec ce qui avait pu été fait dans le passé et pas simplement pour la Nouvelle route du Littoral."
"En 2017, la Région a investi plus de 700 millions d’euros. Dans cette enveloppe globale, la part qui revient à la NRL représente 200 à 250 millions d’euros. Il y a un travail de fond qui est mené. L’opposition devrait se satisfaire de cet engagement très fort."
Le chantier de la NRL connaît de nombreux rebondissements. Didier Robert maintient qu’elle sera livrée pour 2021 et sans surcoût.
"Clairement je maintient que nous sommes dans un rythme accéléré pour la NRL. Les Réunionnais voient bien l’avancée de ce chantier. Fin 2017, nous avions déjà engagé plus de 940 millions d’euros dans le chantier. Nous sommes dans un niveau d’exécution de plus de 55 %. Il y aura toujours des détracteurs et des opposants."
En cas de retard du chantier pourrait-on dans un premiers temps circuler sur le viaduc ?
"L’objectif est de réaliser un chantier de 12 kilomètres entre La Possession et Saint-Denis. Ensuite il y a la nécessité de mettre en avant des éléments de bon sens. Si la différence de livraison entre le viaduc et la digue de l’autre côté est telle, ne doit-on pas penser à permettre aux usagers de l’utiliser ? Nous ne sommes en aucun cas dans une demi NRL."
Sur la question du traitement des déchets Didier Robert reconnaît avoir changé de position.
"Je suis d’abord en accord avec moi-même. Sur un sujet aussi sensible, j’ai pu un moment me laisser convaincre. Comme le souhaite le président de la Civis et d’Uleva, si nous allons sur la construction d’une ou deux unités de valorisation, incinérateurs, nous ne pourrons plus faire marche arrière. Le volume de déchets qui va être traité dans le cadre de cet incinération doit être constant. Ou alors il faut dire aux Réunionnais qu’ils vont devoir payer une taxe d’ordure ménagère plus cher demain si le volume de déchets est moindre."
"L’autre alternative que nous proposons c’est de mieux trier et inciter aux Réunionnais à mieux le faire. Enfin, ouvrir de vraies filières de valorisation. Et sur la partie ultime, trouver la meilleure solution qui sera la moins impactante."