Les conducteurs de deux-roues sont des usagers de la route particulièrement exposés. Les accidents leurs laissent parfois de graves séquelles.
La voiture fait demi-tour en franchissant la ligne continue
Les accidents de moto laissent parfois de graves séquelles à leur pilote. Cela fait plus d’un mois que Stéphane est pris en charge à la clinique des Flamboyants, au Port. Motard depuis 22 ans, c’est sur le chemin du retour à son domicile qu’il a son premier accident. C’était le 22 novembre 2015.
"Alors que je circule normalement, je vois une voiture qui était garée sur le côté droit de la bande d’arrêt d’urgence (BAU). Le véhicule n’avait pas de clignotant, ni de feu de stop enclenché donc pour moi il n’y avait pas de risque. Arrivé à 20 mètres de la voiture, elle fait demi-tour en traversant la bande blanche pour aller en direction de Saint-Paul".
Stéphane perd connaissance sous la violence du choc
Avec la violence de l’impact, le motard perd connaissance. "J’ai retrouvé connaissance en tapant le sol, ça ma réveillé. Ensuite, j’ai vu les gens autour de moi. J’ai ressenti une énorme douleur au niveau du genou et du bras, et j’avais du mal à respirer. J’ai eu très peur".
"Deux mois après l’accident, je commence à marcher"
Aujourd’hui, le motard essaye de dépasser ses lourdes blessures corporelles. Un véritable défi qui s’effectue grâce à l’aide de l’équipe médicale de la clinique du Port. "J’ai du me faire opérer une première fois le 24 novembre, puis de nouveau entre le 24 et le jour de l’an à cause d’une infection. Deux mois après l’accident, je commence à marcher. Même si la clinique a une très bonne équipe, ça n’en reste pas moins de nombreux jours de souffrances et ça pique le matin avec le kiné" confie-t-il.
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"Les deux-roues sont-ils en sécurité sur nos routes ?"
Tout comme Stéphane, Sylvain est lui aussi en rééducation à la clinique des Tamarins. Également suite à un accident survenu en deux-roues. Il le seul impliqué ce jour-là, alors qu’il est au guidon de son engin.
"Moin l’été à 80 km/h sur la route de l’Étang-Salé-les-Hauts. Comme il faisait chaud m’a enlève ma visière. Juste au moment mi pass sur un ralentisseur. M’a essay rattraper ma moto en remettant un coup de gaz mais li la parti dans le décor".
Si Stéphane et Sylvain sont encore en vie, ce n’est pas le cas de deux motards qui ont perdu la vie sur les routes le week-end dernier.