François Hollande a adressé ses vœux aux forces de sécurité dans la cour de la préfecture de police de Paris, là où un hommage a été rendu aux policiers tués par les terroristes, en janvier 2015.
Nous sommes à un an jour pour jour des attentats contre Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, rappelle le site huffingtonpost.fr. Au même lieu que l’année dernière, François Hollande a prononcé un discours pour témoigner de sa gratitude et évoquer le souvenir des policiers tués par les terroristes les 7 et 8 janvier 2015.
François Hollande a parlé de la diversité des parcours et des missions des forces de l’ordre. "Nous ne les oublierons jamais. Ils sont morts pour que nous puissions vivre libres", a-t-il lancé, avant de citer toutes les mesures prises depuis les attentats du 13 novembre et la mise en place de l’état d’urgence. Il a aussi défendu sa révision constitutionnelle et le projet de loi de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
L’état d’urgence ne sera pas prolongé
"Nos libertés doivent être garanties. La lutte contre ceux qui veulent les attaquer ne saurait justifier de les amoindrir", a promis François Hollande qui a dressé un premier bilan de l’état d’urgence. Le chef de l’État a annoncé que vingt-cinq infractions en lien direct avec le terrorisme ont été mises à jour grâce aux opérations permises par ce dispositif.
François Hollande a aussi expliqué que 200 interdictions de sortie du territoire ont été prononcées à l’encontre de personnes qui envisageaient de partir pour le djihad. Il a laissé entendre que l’état d’urgence décrété le 14 novembre et qui court jusqu’en mars ne sera pas prolongé.