Suite à un affrontement militaire meurtrier qui a eu lieu à la frontière entre Israël et le Liban, le cabinet de sécurité israélien doit se réunir pour discuter des répercussions des affrontements à la frontière libanaise au cours desquels trois Libanais et un officier israélien ont été tués, a indiqué à l’AFP un haut responsable. Les Etats-Unis ont exprimé mardi leur "vive préoccupation" suite à ces échanges de tirs.
"Le cabinet de sécurité va se réunir mercredi matin pour discuter des conséquences des attaques dont la responsabilité relève du gouvernement libanais", a affirmé un haut responsable sous couvert de l’anonymat. Avant d’ajouter : "Il est en effet évident que le gouvernement libanais est doublement responsable : l’attaque contre nos soldats s’est produite alors qu’ils se trouvaient en territoire israélien et ce sont des militaires libanais qui ont ouvert le feu ce qui nous a contraints à réagir".
Un porte-parole militaire libanais a indiqué que "deux soldats libanais, âgés de 31 et 39 ans, ont été tués et quinze personnes ont été blessées", sans préciser le nombre de civils et de militaires parmi les blessés.
Côté israélien, l’armée israélienne a indiqué que "le lieutenant-colonel Dov Harari, 45 ans, avait été tué et qu’un autre officier avait été grièvement blessé".
Au total, quatre morts personnes ont perdu la vie suite à ces échanges de tirs : c’est le plus grave incident depuis la guerre de 2006 dans un contexte régional très tendu. Israël et le Liban se sont rejetés la responsabilité de ces violences à la frontière israélo-libanaise, les pires à la frontière entre les deux pays encore techniquement en guerre depuis la vaste opération menée au Liban en 2006 par l’armée israélienne contre le Hezbollah.
Source : AFP