Une avancée dans l’enquête sur le raid meurtrier contre une flottille d’aide destinée à la bande de Gaza. L’Etat hébreu, par le biais du premier ministre Benjamin Netanyahu, a indiqué qu’il accepte désormais de soutenir l’enquête.
Cette décision a été prise après moult discussions avec un groupe de sept ministres israéliens et des diplomates.
"Israël n’a rien à cacher. L’intérêt national de l’Etat d’Israël commande que la vérité soit mise en lumière sur les événements. C’est ce principe-même que nous servons", a déclaré le premier ministre israélien dans un communiqué transmis ce lundi à l’ONU.
Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-moon a annoncé lundi la constitution d’un panel de quatre experts, dont un Israélien et un Turc, qui seront chargés de diriger l’enquête.
Le groupe d’experts internationaux est présidé par l’ancien Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer. Celui-ci est assisté dans sa mission par le président colombien sortant Alvaro Uribe. M. Ban-Ki-moon n’a toutefois pas révélé l’identité des experts turc et israélien.
Cette commission internationale d’enquête devrait entamer ses investigations le 10 août avant de soumettre un premier rapport d’ici mi-septembre.
Depuis l’incident de la flotille internationale destinée à la Bande de Gaza, l’Etat hébreu avait ouvert seulement deux enquêtes internes. Une stratégie imaginée par Tel-Aviv afin d’esquiver la mise sur pied d’une commission internationale.