Le terminal céréalier du Port est littéralement envahi par les pigeons. Un fléau ailé qui coûte cher à la municipalité mais également aux entreprises qui ont d’ores et déjà dépensé des milliers d’euros pour limiter cette invasion. En trois ans, le nombre de volatiles aurait quasiment doublé.
Plusieurs milliers de pigeons se sont emparés des toits du Port, y compris sur le toit de l’hôtel de Police. Pas moins de 6000 pigeons volent au-dessus de la ville. La mairie investit environ 20 000 euros par an uniquement pour assurer le nettoyage.
Le terminal céréalier du Port est littéralement envahi par les pigeons qui peuvent ainsi se restaurer à souhait. Reconnu comme étant le garde-manger préféré des volatiles, ce terminal pourrait être transféré au Port Est - à la périphérie de la ville - pour éloigner les envahisseurs du centre ville.
"Avec l’arrivée des céréales tous les mois sur site et la présence du centre-ville à moins de 50 mètres, on a la problématique du pigeon qui va se nourrir au Port avant d’aller se loger en centre-ville" explique Raïssa Mounien, déléguée au développement durable.
Les factures s’élèvent à plusieurs milliers d’euros pour limiter les conséquences sur le plan sanitaire. Certaines entreprises et industriels sont contraints d’investir pour protéger leur site. A titre d’exemple, une usine de fournitures d’aliments pour bétails a été obligée d’équiper ses infrastructures à titre de prévention, pour s’assurer que les envahisseurs ne pourront pas entrer.
Véritable casse-tête pour la mairie du Port comme pour les entreprises, la lutte contre les pigeons continue mais la délocalisation du terminal céréalier à la périphérie de la ville permettra de concentrer la population de la ville ainsi que de la réguler.