Confronté aux déclarations de ses victimes hier après-midi, le père Michel Tual est resté de marbre face aux accusations d’agressions sexuelles et tentatives de viol dont il fait l’objet. Le curé a affirmé toujours qu’il n’a pas commis les faits qui lui sont reprochés. Par l’intermédiaire de ses avocats, il devrait demander sa remise en liberté, requête jusque là rejetée.
Sur les onze personnes agressées, trois d’entre elles se sont portées partie civile. Les victimes présumées du curé maintiennent leurs déclarations mais les témoignages de ces jeunes paroissiens des églises de Sainte-Rose et Bras-Panon où officiait le père Michel Tual sont toujours réfutés par l’homme d’église.
L’homme âgé aujourd’hui de 74 ans continue de nier en bloc les accusations qui le visent. A l’issue de deux heures d’audition dans le cabinet du magistrat Jean-Pierre Niel, le religieux a quitté le tribunal de Champ-Fleuri sans reconnaître les faits d’agressions sexuelles et de tentatives de viol sur mineurs.
Les représentants de Michel Tual, Maîtres Laurent Schwartz et Vincent Richard considèrent que leur client "n’est plus dangereux dans la mesure où il n’exerce plus". Les avocats ont également signalé que le prêtre n’est plus en contact avec les jeunes. Ces deux arguments devraient être mis en avant prochainement. Le père Tual devrait en effet demander une nouvelle fois sa remise en liberté. Ses précédentes requêtes ont jusque là été rejetées.