C’est après avoir parlé à une élue de la mairie pour une entorse au code de la route qu’un policier municipal aurait été mis au placard. L’homme en dépression a porté l’affaire devant le tribunal administratif de Saint-Denis.
L’histoire débute lorsqu’une élue chargée de la sécurité franchit une ligne continue. Selon le Brigadier Jean-Bernard Hoarau impliqué dans cette affaire, Nalini Veloupoulé-Merlo n’aurait pas supporté d’être interpellée pour un mauvais comportement au volant.
Après cet épisode, le policier est convoqué par sa hiérarchie et les problèmes s’enchaînent. En dépression, il se bat depuis plusieurs mois pour que la mairie reconnaisse l’impact de ces événements sur sa santé mais en vain. Son salaire est alors coupé.
Pour l’avocat de ce policier, la mairie est dans l’illégalité. Le représentant de la commune préfère lui évoquer un incident plutôt qu’un accident de travail. Il réfute également la thèse du harcèlement moral.
L’agent demande aujourd’hui que son honneur soit rétabli. Son avocat réclame le rétablissement du salaire et la condamnation de la mairie à hauteur de 3000 euros. Le tribunal administratif devra trancher. La décision sera connue en début de semaine prochaine.