A l’issue de ce troisième jour d’audience face à la Cour d’Assises de Saint Denis, Sandrine Suzanne - reconnue coupable du meurtre de sa grand mère en première instance - devrait être fixée sur son sort. Aujourd’hui, les jurés doivent trancher et rendre leur verdict afin de décider si la petite-fille de Thérèse Picardo est bien sa meurtrière.
Face à la Cour d’Assises de Saint Denis pour la deuxième fois en moins d’un an, Sandrine Suzanne clame son innocence sans relâche. Reconnue coupable du meurtre aggravé de Thérèse Picardo le 29 septembre 2010 ,la jeune femme a livré 17 versions différentes avant de faire face à la justice mais en première instance comme en appel, la jeune femme affirme qu’elle n’a pas tué sa "mémé". Devant les membres de sa famille meurtrie, elle répète : "je n’ai pas tué ma grand-mère".
Les faits reprochés à Sandrine Suzanne datent de 2007 : durant la nuit 28 au 29 septembre, Thérèse Picardo -alors âgée de 78 ans - a été tuée d’une vingtaine de coups de couteau avant de mourir dans d’atroces souffrances après avoir agonisé.
Les soupçons se sont rapidement portés sur la petite-fille de la victime qui a reconnu les faits avant de se rétracter. Pour rappel, un couteau correspondant à l’arme du crime a été retrouvé dans le jardin du compagnon de Sandrine Suzanne, des analyses génétiques ont également permis de retrouver des traces du sang de la victime sur les vêtements de sa petite-fille... Malgré ces preuves jugées "accablantes" par la partie civile, Sandrine Suzanne n’a pas cessé de nier de faits devant la Cour d’Assises.
Condamnée à 25 années de réclusion criminelle pour le meurtre de sa grand-mère maternelle le 29 septembre dernier, Sandrine Suzanne encourt aujourd’hui la réclusion criminelle à perpétuité.
