Le 8 avril dernier, lors d’un rassemblement contre les paillotes de la plage de l’Hermitage, un établissement a été dégradé à coups de masse. Deux casseurs ont été interpellés, mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Ce mardi, leur procès a été renvoyé au 1er octobre prochain.
Les deux personnes soupçonnées d’avoir participé à la destruction des abris et clôtures de plusieurs restaurants de plage dimanche 8 avril devaient répondre de leurs actes ce mardi 15 mai à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Denis.
L’audience a finalement été reportée au 1er octobre 2018.
Les deux hommes sont poursuivis pour avoir participé aux heurts de l’Hermitage lors d’une manifestation qui s’est déroulé sur la plage. Des dizaines de personnes se sont rassemblées début avril pour manifester contre les paillotes de plage malgré une décision de Justice qui rend leur présence illégale.
Le témoignage d’un des casseurs
Les tensions étaient vives et un des accusés a alors décidé de prendre les choses en main. Il a fracassé une partie de la clôture du Coco Beach avec une masse. Une partie des manifestants l’ont accompagné et ont pris part à d’autres actes de destruction notamment au restaurant La Bobine qui s’est retrouvé sans une partie du toit. Les employés ont affirmé avoir été effrayés lorsque plusieurs personnes ont saccagé une partie des installations.
Deux casseurs ont été présentés devant le parquet mardi 10 avril. Mis en examen, ils sont ressortis libres du tribunal, placés sous contrôle judiciaire.
Les deux contrevenants sont poursuivis pour des faits de détérioration de biens d’autrui en réunion.
Arnold Jaccoud : "Une frustration de la société réunionnaise"
Jean-Hugues Ratenon porte plainte contre un commentaire sur Facebook
Paillotes de l’Hermitage : un imbroglio juridique qui dure depuis des années
