Porté disparu depuis lundi dernier, c’est la morgue qui a ramené le corps d’Emile Médar. Le vieil homme de 70 ans s’est enfui de sa maison de convalescence à Saint-Gilles les Hauts où il résidait après avoir subi une intervention chirurgicale. Souffrant de la maladie d’Alzheimer, le gramoune a été retrouvé dans une ravine sur la route du Théâtre. Les enquêteurs privilégient la thèse d’une mort naturelle, mais la question de l’encadrement du gramoune par le personnel de l’établissement est posée.
Le Possessionnais de 70 ans avait quitté sa maison de convalescence des Oliviers à Saint-Gilles les Hauts lundi dernier. Sa disparition inquiétait particulièrement ses proches, sachant l’homme dans un état de santé fragile et souffrant de troubles de la mémoire. Sa famille et les gendarmes se sont lancés à sa recherche. Porte à porte, battue dans le secteur, les proches ont mis tout en oeuvre pour retrouver la trace d’Emile.
Des recherches finalement interrompues ce matin avec la découverte du corps du gramoune à moins de deux kilomètres du centre où il habitait. Un coiffeur a repéré le corps sans vie d’Emile Médar dans une ravine, au niveau de la route du Théâtre à Saint-Gilles les Hauts. Emile serait mort d’une chute ou d’un malaise survenu au cours de ces dernières 48 heures.
Après l’identification du corps par les proches, ce drame suscite de nombreuses interrogations. Comment le vieil homme souffrant de la maladie d’Alzheimer a t-il pu partir du centre de convalescence ? Selon des témoignages, Emile aurait fait une première tentative pour partir, sans succès avant de réussir à s’échapper. Il y a t-il eu un manque de vigilance de la part du personnel soignant ?
Les gendarmes vont devoir maintenant déterminer les circonstances exactes entourant la mort d’Emile Médar et déterminer les éventuelles responsabilités de chacun. Contacté, le centre de convalescence des Oliviers n’a pas souhaité répondre à nos questions.