La garde à vue de Jean-Claude Payet, prolongée hier, s’est achevée ce matin. Suspecté d’être impliqué dans la disparition de sa femme Sylvie Payet, aucun élément n’a permis sa présentation au parquet, il est reparti libre du commissariat ce matin.
Ce matin vers 11 heures, Jean-Claude Payet, le mari d’une quadragénaire disparue il y a un an, est reparti libre du commissariat Saint-Pierrois. Sa garde à vue avait été prolongée vendredi de 24 heures, pour permettre aux enquêteurs de rassembler de nouveaux éléments. Rien de concluant, puisque le mari, défendu par Maître Frédéric Hoarau, a été relâché ce matin.
La mise en garde à vue de Jean-Claude Payet a été un rebondissement de taille dans cette affaire complexe de disparition. Sylvie Payet, une Saint-Pierroise de 40 ans, avait disparu dans des circonstances étranges en mai 2010. Plusieurs indices avaient amené les enquêteurs à s’intéresser à l’emploi du temps de son mari. Les autorité ont évoqué "un faisceau d’indices graves" et de plusieurs "incohérences dans les déclarations du mari". Présenté comme un suspect potentiel, sa mise en garde à vue jeudi visait à obtenir de nouveaux éléments sur cette disparition mystérieuse.
Depuis 2010, le Parquet de Saint-Pierre a ouvert une enquête pour meurtre. A l’origine de cette investigation : des traces de sang identifiées au domicile de Sylvie Payet grâce à un procédé chimique mettant en évidence la présence de sang, invisible à l’oeil nu. Les recherches du corps sont restées vaines pour l’instant.
La garde à vue de Jean-Claude Payet n’a entraîné sa présentation devant un juge, il est reparti libre ce matin du commissariat Saint-Pierrois.