Reconnu coupable d’agression sexuelle en première instance, un pompier métropolitain engagé sur l’incendie du Maïdo en 2011 a été relaxé au bénéfice du doute par la Cour d’Appel ce jeudi.
Le 9 octobre 2012, un militaire de Sécurité Civile engagé sur l’incendie du Maïdo en 2011 a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur une jeune femme et condamné à une peine de de 5 ans d’emprisonnement dont trois ans avec sursis avec une mise à l’épreuve de deux ans. Le procès s’était déroulé à huis clos durant plus de trois heures au Tribunal Correctionnel de Saint-Denis (cf Linfo.re "Agression sexuelle : le militaire jugé coupable").
Ce sapeur-pompier âgé de 31 ans au moment des faits a fait appel de cette décision et ce jeudi 7 mars, il a été relaxé par la Cour d’appel de Saint-Denis.
Pour rappel : cet homme qui appartient à la section de Brignolles a été placé en garde à vue en novembre 2011 et mis en examen pour viol. Les faits ont été requalifiés en agression sexuelle sur personne vulnérable en raison de son imprégnation alcoolique.
La victime, une jeune femme âgée d’une vingtaine d’années, avait porté plainte le 15 novembre 2011 à la gendarmerie de Saint-Paul, assurant aux forces de l’ordre qu’elle avait été contrainte à de violents rapports sexuels.