Le drame s’est déroulé lundi 9 août au Port : une nouvelle dispute a éclaté entre Samuel Amouny et sa compagne Claudine Gambier. Après avoir frappé sa concubine, le Portois l’a aspergé d’essence avant de l’immoler par le feu. Grièvement brûlée sur 70% de son corps, Claudine Gambier a immédiatement été hospitalisée mais son état de santé s’est aggravé au fil des jours. Agée de 42 ans, elle est décédée jeudi 19 août à 21h00.
Ce nouveau drame conjugal sur fond de Rivotril et d’alcool laisse toute une famille dans la souffrance. Claudine Gambier est décédée des suites de ses blessures il y a moins de 48 heures. Frappée, aspergée d’essence puis immolée par son conjoint, cette Portoise était plongé dans un coma artificiel depuis son hospitalisation au service des grands brûlés du CHD de Bellepierre.
Les faits se sont déroulés lundi 9 août au Port : au domicile du couple, une énième dispute a éclaté avant le drame. Selon le voisinage, les scènes de violence étaient courantes dans la petite case située allée Magellan.Trois jours avant cette scène de violence, Claudine aurait été aspergée d’essence par son conjoint, selon le témoignage de plusieurs voisins.
C’est le conjoint violent qui a lui même pris l’initiative d’alerter les pompiers, après avoir commis l’irréparable. Interpellé mardi 10 août alors qu’il était en cavale , l’homme a reconnu la gravité des faits tout en essayant d’expliquer qu’il s’agit d’un accident.
Le juge d’instruction devrait requalifier les faits en "homicide volontaire" et non plus, "tentative d’homicide". Connu des services de police, Samuel Amouny a déjà effectué une peine de prison pour des faits de violences avec arme.