Sandine, 41 ans, accuse la police de protéger son mari, qui la harcèlerait, car celui-ci serait un indicateur. La police a déjà démenti cette information par l’intermédiaire d’un communiqué et du syndicat SGP-FO. C’est au tour de la directrice départemental adjointe de la sécurité publique de nier les accusations.
Le soir de Noël, Sandrine voit sa voiture brûler. Elle accuse son ex-conjoint, qui la harcèle selon elle. Elle va même jusqu’à accuser la police de protéger l’homme, qui serait un indicateur de la police.
La police a de suite réagi dans un communiqué pour démentir. Interrogé ce matin, le syndicat de police SGP-FO confirme. Sandrine affirme avoir déposé 13 plaintes, aucune n’aurait été traitée selon elle.
Le syndicat affirmait le contraire ce matin. Les plaintes auraient été traitées et la police a fait son travail d’enquête selon Gilles Clain, responsable syndical.
Même son de cloche à la Direction départementale de la sécurité publique. Fabienne Lewandowski affirme que quatre plaintes ont été classées sans suite, car les témoins ne confirmaient pas les faits dénoncés par Sandrine et parce que l’homme accusé possédait des alibis.
La directrice adjointe du service rappelle d’ailleurs que ce n’est pas la police qui classe les affaires, mais la justice. Selon elle, la police a fait son travail d’enquête et n’a rien à se reprocher. Surtout, elle nie le fait que l’homme accusé par Sandrine soit un indicateur.
Trois plaintes seraient en cours de traitement par la police, notamment concernant la voiture de Sandrine incendiée le soir de Noël. Une autre est dans les mains du parquet.