Les croisières font souvent escale à La Réunion. L’accueil des touristes a évolué au fil du temps. Certains décident de ne pas suivre les tours opérateurs et de partir à l’aventure.
Le Costa Neo Romantica a accosté en milieu de semaine à La Réunion pour une escale d’une journée. À bord, plusieurs centaines de voyageurs mais seulement une partie descendra et viendra découvrir l’île.
Certains suivent les guides des tours opérateur pour des visites encadrées aux lieux touristiques.
D’autres partent à l’aventure comme un couple de Vietnamiens. Ces touristes-là décident de choisir un taxiste et partir découvrir La Réunion à leur guise.
Une partie de leur histoire
Les Vietnamiens veulent notamment se rendre au pont Vinh-San. En effet, cet ouvrage emblématique est situé à l’entrée du chef-lieu, Saint-Denis.
En effet, le prince Vinh San, de la dynastie des Nguyen Phuoc, est déporté à La Réunion en 1916 (à l’âge de 16 ans) après qu’il ait mené une rébellion contre le Protectorat français sans succès.
C’est pour cela que les touristes Vietnamiens souhaitent se prendre en photo sur le pont mais aussi devant l’ancienne demeure de ce descendant d’une des plus grande dynastie vietnamienne.
Un tour de l’île touristique
Après ce premier arrêt atypique, les touristes vont se balader du côté de la Cascade du Niagara à Sainte-Suzanne et du Bassin La Paix à Bras-Panon.
Mais ensuite, alors qu’il faut rejoindre les hauts pour voir le Volcan, le temps se gâte. Ce qui ne met pas les touristes de bonne humeur.
Difficile de voir le Piton de la Fournaise, donc les visiteurs se rendent faute de mieux à la boutique. "Je ne dirais pas qu’il y avait des difficultés mais j’ai senti peu de professionnalité de la part des taxistes et tours opérateurs", lance un touriste.
Au terme de cette journée de visite longue de plus de 9 heures, la facture s’élève à 300 euros pour le voyage en taxi.
