Depuis vendredi dernier, des moyens aériens, pédestres et maritimes sont déployés à La Réunion afin de détecter la présence éventuelle de nouveaux débris flottants au large ou échoués sur l’île. Découvrez le travail de la police sur le terrain.
Entre le vendredi 7 août et le dimanche 9 août, 105 personnes ont été déployées pour effectuer des recherches pédestres, aériennes et maritimes afin de retrouver la présence éventuelle de nouveaux débris liés à la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines.
À la demande du président de la République et du Premier ministre, et pour répondre aux besoins de l’enquête, il avait été décidé de déployer des moyens aériens, pédestres et maritimes afin de détecter la présence éventuelle de nouveaux débris flottants au large de La Réunion ou échoués sur l’île. Cette recherche est coordonnée par le préfet de La Réunion, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer.
Près d’une semaine après, la mobilisation se poursuit. À chaque pas, chaque regard sur les galets, chaque objet observé, la même question trotte dans la tête des enquêteurs : font-ils face à un débris du vol MH370.
Se concentrer sur les gros objets, ratisser plusieurs fois chaque mètre carré du littoral : la stratégie est simple mais demande de l’organisation. À Saint-André, le site qui devait être passé au peigne fin a été découpé en plusieurs zones pour maximiser l’efficacité des recherches.
"Nous avons découpé en sept zones puisque c’est assez long. On couvre une zone par demi-matinée. Sur l’espace d’une semaine on a couvert quasiment l’intégralité du littoral", explique le capitaine Frédéric Lefèvre, responsable des recherches, police de Saint-André.
Si la tactique adoptée ressemble beaucoup à une battue, pour les enquêteurs, cette mission ne ressemble à aucune autre. En marchant sur la plage, tous pensent aux proches des disparus, qui attendent des réponses depuis 17 mois.
Alors que la veille, un objet pouvant correspondre à une valise avait été observé un peu plus au Nord. Les policiers espéraient le retrouver ce matin sur le rivage. Mais ça ne sera pas le cas, la patrouille du jour rentrera les mains vides. Les recherches se poursuivront demain.