Ce jeudi 26 février s’ouvre le deuxième jour du procès du couple de Cafriplainois devant la Cour d’assises de Saint-Denis, pour des faits remontant au mois de septembre 2012. Le procès se poursuit aujourd’hui avec le compte-rendu des experts.
Séquestrations, violences aggravées, viols, proxénétisme... pendant des semaines, une quadragénaire et des SDF auraient été les victimes de Pascal Poudroux et Marie Daisy De Laplaine. C’est elle qui est considérée comme le cerveau présumé dans cette affaire.
Vive émotion hier dans la salle de la Cour d’assises de Saint-Denis pour l’ouverture du procès de l’affaire de "la Maison de l’horreur". Une affaire qui a été révélée en septembre 2012 pour des faits qui se sont déroulés à la Plaine-des-Cafres.
Le premier jour a été marqué par le témoignage de la gramoune qui a raconté son calvaire. Deux autres victimes étaient également présentes au procès. Il s’agissait de deux sans domicile fixe (SDF) à qui le couple tortionnaire avait prélevé leur RSA à chaque début de mois.
Quant aux deux accusés, ils se sont exprimés dans l’après-midi, avec le mea culpa du fils de la quadragénaire.
La femme ne reconnaît pas tous les faits, Pascal Poudroux a affirmé avoir été sous l’emprise de sa compagne.
Selon le témoignage des gendarmes en charge de l’enquête, Marie Daisy De Laplaine dirige le couple.
En ce deuxième jour du procès, le compte-rendu des experts est présenté à la Cour d’Assises de Saint-Denis. Le verdict est attendu vendredi.