Présente dans la capitale du Canada en tant que Réunionnaise expatriée au moment où le tireur abattait un soldat à l’intérieur du Parlement, Sophie Bègue explique la stupeur générale de ce mercredi, alors qu’elle se trouvait à quelques kilomètres de l’attaque.
Consternation en ce mercredi 22 octobre 2014. Pour les habitants d’Ottawa, la capitale du Canada, c’est l’incompréhension : Michael Zehaf-Bibeau, un jeune Canadien avait abattu un soldat à l’intérieur du Parlement, avant d’être tué par la police. Vivant dans la capitale canadienne, la Réunionnaise Sophie Bègue a commenté cette tragédie, alors qu’elle était
“On ne savait pas exactement combien ils étaient. Ils avaient déjà déterminé un tueur, celui qui avait été abattu. Des soupçons pesaient sur la présence de deux autres tireurs, comme trois ou quatre coups de feu avaient été entendus. Donc c’était un petit peu la panique.
En fait, il s’agissait des coups de feux échangés entre les forces de l’ordre et Michael Zehaf-Bibeau, comme l’ont confirmé les images de la videosurveillance, montrant que l’attaque avait duré moins de cinq minutes.
"On se demandait si ces tireurs-là allaient rejoindre le côté Gatineau, ou est-ce qu’ils se seraient volatilisés. Jusqu’au moment des informations du soir où la ville était bouclée, nous ne nous sentions pas en sécurité. On se demandait encore si çà allait se reproduire. La psychose est toujours là, même si on n’en parle pas de vive voix”, poursuit la Réunionnaise.
Le jeune homme de 32 ans avait annoncé son intention de se rendre pour la Syrie.