C’est ce matin que le conseil régional doit statuer définitivement sur le devenir du Tram train. L’assemblée plénière de la Région doit s’exprimer sur la faisabilité du projet. L’Etat ne voulant toujours pas verser les 80 millions d’euros annuels supplémentaires.
En l’espace de seulement quelques jours de réflexion, Paul Vergès a-t-il trouvé une solution pour sauver le Tram train ? Réponse dès 9 heures. L’assemblée plénière prévue ce jour, sera peut-être le théâtre d’un ultime rebondissement.
Le Président de la collectivité ayant déclaré la semaine dernière que le Tram se ferait avec ou sans l’Etat. Les finances actuelles de la Région ne lui permettent en aucun cas de verser une redevance de 125 millions d’euros pendant les 40 prochaines années.
Les élus doivent se prononcer sur la faisabilité du projet. En l’état, les chances de voir poser le premier rail sont minces. En l’absence de dotation ferroviaire de l’Etat, la collectivité doit rapidement présenter un nouveau mode de financement.
Sans ce dernier, le tram train sera remisé dans les cartons, alors que son étude de tracé et de faisabilité a déjà coûté plusieurs millions d’euros.
De son côté, le collectif « Nou vé nout tram » a prévu de se réunir à 10 h devant la Préfecture afin de souligner la détresse du BTP en cas de non-faisabilité du projet. Son porte-parole Krishna Damour parle d’une perte sèche de 2000 emplois si les travaux ne commencent pas.