Les pluies à répétition du mois de mars malmènent les légumes les plus fragiles. Les tomates et les salades sont les premières à être touchées. Quelques rares productions sous serres sont épargnées par le mauvais temps. Malgré cette protection contre la pluie, le manque de jours d’ensoleillement n’a pas optimisé le développement des jeunes pousses.
Dans les supermarchés, les prix commencent à enfler. La toute petite salade verte à peine mature coûte 0,95 euros. Les tomates sont à 2,95 euros le kilo.
Les bazardiers du Chaudron eux aussi répercutent les conséquences du mauvais temps sur les prix pratiqués. Ce matin, certaines étiquettes ont tout de même été revues à la baisse car la très mauvaise qualité des légumes ne permet pas de les vendre plus cher ; Ainsi les tomates abîmées sont autour de 2 euros contre 2,5 euros, il y a trois jours.
Certains autres légumes sont simplement manquants ou durs à trouver. C’est le cas de la Coriandre ou de l’épinard qui sont absents des étals ce matin. Le thym a vu son prix doubler.
Selon un maraîcher de la Bretagne, la pénurie de certains légumes n’est qu’un début car les prochaines récoltes sont déjà malmenées par des sols gorgés d’eau : « moi je n’ai même pas pu mettre en terre mes semences car depuis trois semaines, ma terre est en boue ».
Certains consommateurs affirment tout simplement se priver de légumes frais tant qu’ils jugent les prix trop élevés. D’autres comptent se rabattre sur des tomates en boîte si le prix au kilo continue de monter.