La Cour des comptes a publié un rapport fustigeant la politique publique en matière de tourisme pointant l’Etat et les collectivités locales du doigt. Les représentants défendent leurs actions.
Dans son rapport, la Cour des comptes évoque "un indispensable sursaut" pour relancer l’économie touristique dans les Outre-Mer où elle identifie un "manque de dynamisme" des politiques publiques, taclant ainsi les collectivités locales et l’Etat.
De son côté, Didier Robert évoque les responsabilités du gouvernement, affirmant qu’il existe "une volonté manifeste de l’Etat de freiner les choses" sur certains dossiers.
Les pouvoirs locaux rappellent qu’il y a des réalités locales à prendre en compte et que le secteur touristique est en crise depuis les années 2000. Face aux critiques, l’Île de La Réunion Tourisme (IRT) estime qu’elle n’a pas à rougir de son bilan et du budget dépensé en communication. La filière remonte la pente depuis la crise du Chikungunya.
Quant à la préfecture, le comité d’orientation stratégique sur le tourisme est lui mis en avant. Réuni en première fois en octobre 2012. Jean-Luc Marx reconnaît toutefois que le travail de coordination entre le département et La Région est un travail de longue haleine. "Le rapport valide une façon de travailler, maintenant il faut persévérer et nous avons encore beaucoup à faire pour permettre à ce secteur économique de prospérer", déclare le préfet de La Réunion.
François Hollande affirmait que le tourisme devait être érigé en grande cause nationale en août 2013. Et pour donner un écho local à cette volonté, les assises du tourisme se dérouleront mardi prochain à La Réunion.