Hier, le gouvernement a annoncé qu’il mettra en place à partir du 20 février un nouveau plan Vigipirate qui sera en partie accessible au public. Il ne sera plus organisé autour d’une échelle de couleurs.
A partir du 20 février, le nouveau plan Vigipirate - dont le nom reste inchangé - ne s’articulera plus qu’autour de deux niveaux : Vigipirate, et Vigipirate-alerte attentat. Il ne sera donc plus organisé autour de l’échelle de couleurs.
Il faut savoir que l’actuel plan Vigipirate date de 1978 et selon un conseiller de Jean-Marc Ayrault, ce plan est "devenu un peu obsolète même s’il a donné des résultats", explique un conseiller de Jean-Marc Ayrault. Ce plan est en vigilance "rouge" depuis les attentats de Londres et il passe régulièrement au niveau "rouge renforcé" pendant les périodes sensibles comme les fêtes de fin d’année. En mars dernier, "le plan Vigipirate est également passé brièvement en alerte "écarlate" dans la région Midi-Pyrénées au moment des tueries perpétrées par Mohamed Merah à Toulouse et Montauban".
Un nouveau plan Vigipirate pour renforcer la sécurité
Hier, le gouvernement a donc annoncé que le futur plan va abandonner ce code couleurs pour "adopter une signalétique avec un triangle rouge à bords noirs".
Pour plus de précision : "en temps normal, le dispositif sera à la "vigilance". En cas de menace précise d’attentat ou d’acte terroriste déjà commis, une pastille "alerte attentat" sera ajoutée à ce triangle rouge". Autre nouveauté : "le futur plan sera en partie consultable par les collectivités locales, les opérateurs et le public" et ce, via un site Internet.
Quatre couleurs laissent la place à deux triangles. Une fois encore, ces deux niveaux seront matérialisés par "un nouveau logo, constitué d’un triangle rouge à large bord noir".