Comme les Réunionnais, les Alsaciens sont également férus des pétards. Dans cette région de métropole, les autorités ont intensifié la traque des pétards et feux d’artifice, une tradition de la Saint-Sylvestre qui fait chaque année plusieurs dizaines de blessés. Il ne s’agit pas d’interdire mais de limiter son usage.
En Alsace, les fans des pétards et feux d’artifice doivent patienter avant de pouvoir faire le plein de leurs gadgets explosifs. Depuis 2009, un arrêté préfectoral n’autorise la vente de pétards que le 31 décembre.
De plus, seuls les adultes peuvent s’en procurer à raison d’un kilo par personne et seulement pour la plus petite catégorie K1 de 7,5 cm. Il est également interdit de s’approvisionner dans les pays voisins comme en Allemagne et Luxembourg. Depuis quelques jours, à l’approche de la Saint-Sylvestre, les autorités, de concert avec la police, la gendarmerie, et les douanes, ont redoublé de vigilance pour dissuader la contrebande.
Parallèlement, les campagnes de sensibilisation auprès des jeunes se multiplient. L’objectif est de leur faire comprendre que les pétards et feux d’artifice ne sont pas sans danger car ils font chaque année plusieurs dizaines de blessés. « Nous aurions pu interdire purement et simplement les pétards, mais ils font partie d’une longue tradition et d’une pratique festive dans la région », affirme le préfet d’Alsace, Pierre-Etienne Bisch.
Le pétard est le roi du réveillon en Alsace, où les autorités, faute de pouvoir l’interdire, appellent la population à redoubler de précaution. Les tirs des pétards et feux d’artifice constituent une tradition bien ancrée dans cette partie de la métropole, en dépit du fait que son utilisation provoque tous les ans de graves brûlures, notamment aux mains et aux yeux.