Le projet de loi pour la « refondation de l’école de la République » a été adopté en première lecture mardi à l’Assemblée nationale.
Le texte, qui concrétise plusieurs promesses de François Hollande, a reçu un large soutien des députés socialistes, écologistes et radicaux de gauche. Les élus du Front de gauche se sont abstenus, alors que leurs collègues de l’UMP et de l’UDI ont voté contre.
Défendu par le ministre Vincent Peillon, le projet de loi pour la « refondation de l’école de la République » prévoit notamment la création de 60.000 postes dans l’Education nationale sur une période de cinq ans.
La controversée réforme de la semaine scolaire de quatre jours et demi constitue également l’une des mesures phares prévues par le texte. Malgré les critiques sévères de l’opposition, la majorité réinstaure la formation des enseignants à partir de la rentrée 2013. Le projet de loi envisage aussi un renforcement de la scolarisation des moins de trois ans et la mise en place du dispositif « Plus de maîtres que de classes » en primaire. Ce texte, adopté par les députés en première lecture, entérine également l’abrogation de la loi Cherpion de 2011 qui abaissait à 14 ans l’âge minimum de l’apprentissage.
A sa sortie de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon s’est félicité d’avoir amorcé "un premier pas dans la bonne direction après combien dans la mauvaise direction et combien d’immobilisme". D’après lui, l’"école de la République se remet en mouvement" avec l’adoption de ce projet de loi.