IVG dans la Constitution : la cérémonie de scellement présidée par Emmanuel Macron

Une cérémonie populaire

L’entrée de l’IVG (Interruption volontaire de grossesse) dans la Constitution a été adoptée en Congrès lundi 4 mars. Ce vendredi 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, une cérémonie officielle et publique est organisée pour marquer ce scellement.
Cet événement se déroule place Vendôme à Paris, devant le ministère de la Justice en présence du président Emmanuel Macron.
Pour marquer "l’aboutissement de ce combat collectif", le président de la République a souhaité une "cérémonie populaire".
Il a été accompagné de son épouse, Brigitte Macron, du Premier ministre, Gabriel Attal, de la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, ainsi que du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. Ce dernier a apposé les sceaux sur le document entérinant la révision constitutionnelle sous l’applaudissement de l’assistance.

Une nécessité et une urgence

Emmanuel Macron a par la suite pris la parole, rapporte Le Monde. Il a commencé son discours en disant que "le sceau de la République scelle en ce jour un long combat pour la liberté. Un long combat pour la liberté, un combat fait de larmes, de drames, de destins brisés".
Le chef d’Etat a rappelé que, durant de trop longues années, le destin des femmes était scellé par d’autres. "Leurs vies capturées, leur liberté bafouée". Il n’a pas manqué de mentionner les femmes qui ont milité pour le droit à l’IVG, comme Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi Simon Veil ou encore Annie Ernaux.
Pour le locataire de l’Elysée, l’inscription de l’IVG dans la Constitution est "une nécessité et une urgence". "Car partout dans le monde, y compris dans les plus grandes démocraties, y compris chez nos voisins, en Europe, nous assistons au recul du droit à l’avortement", a-t-il expliqué.

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