Au lendemain de l’audition des époux Fillon, l’Assemblée nationale a été perquisitionnée ce mardi. Cette mesure entre dans le cadre de l’enquête sur des soupçons d’emplois fictifs visant Penelope Fillon.
Le dossier Penelopegate suit son cours. Après l’audition du couple Fillon lundi après-midi, une perquisition a été menée ce mardi à l’Assemblée nationale. Cette procédure vise à mettre plus de lumière sur l’affaire des emplois fictifs visant l’épouse du candidat LR à la présidentielle François Fillon. Selon une source parlementaire citée par l’agence Reuters, ce coup de filet des enquêteurs ne s’est pas déroulé dans le bureau du député de Paris. Il s’est probablement déroulé dans une annexe de l’hémicycle où se trouvent les services administratifs, notamment concernant la paye.
Si les raisons exactes de cette perquisition restent encore floues, RTL citant plusieurs médias a donné l’explication suivante. Les enquêteurs sont sur les lieux afin de se procurer certains documents dans le cadre des investigations sur l’emploi présumé fictif de Penelope Fillon en tant qu’assistante parlementaire de son mari entre 1998 et 2007 et de 2012 à 2013. "On se réjouit de l’évolution rapide de l’enquête afin qu’elle soit tout aussi rapidement clôturée", a de son côté confié l’avocat de François Fillon, Antonin Lévy coté par Le Figaro.
Cette perquisition a eu lieu alors que les députés Les Républicains ont assisté à leur réunion de groupe parlementaire. Ce déplacement des enquêteurs est la seconde dans cette affaire. Le premier a été mené à La Revue des Deux Mondes. Son propriétaire, Marc Ladreit de Lacharrière, un proche de François Fillon, a déjà été entendu lundi à Nanterre près de Paris.
INFO FRANCE INTER #PenelopeGate
A l'assemblée les enquêteurs cherchent notamment les contrats de travail de Mme #Fillon (qui ne les a plus)— Inter police justice (@InterPJ) 31 janvier 2017