L’Union nationale des étudiants de France (UNEF) est l’un des syndicats estudiantins les plus vieux de France. Il a été créé en 1907 à Lille et réunifié à Paris en juin 2001. L’Unef a un poids considérable et sa prise de position pourrait fortement impacter sur cette loi Travail.
L’Union nationale des étudiants de France ou l’Unef demande une "nouvelle journée d’action" le jeudi 17 mars prochain. Ce syndicat fait appel à tous les universitaires de France à rejoindre leur cause. Le premier syndicat étudiant veut que ce projet de réforme de la loi El Khomri soit retiré.
Les premières manifestations de mercredi dernier a été un franc succès selon ce syndicat et cette lutte pour la mise en place de cet amendement du code du travail avance bien jusque là. William Martinet, président de l’Unef, est satisfait de cette manifestation qui a mobilisé plusieurs dizaines de milliers d’individus. "C’est une très bonne journée de mobilisation, sachant qu’on n’a eu que deux jours pour la préparer", a-t-il affirmé avec fierté.
L’Union nationale des étudiants de France dénonce tout particulièrement la méthode du gouvernement de Manuel Valls qui n’avait pas pris la peine de consulter les entités concernées par cette réforme du code de travail, et particulièrement les jeunes qui sont l’avenir du pays. "Peut-être qu’après cette journée, le gouvernement se rappellera qu’il y a des jeunes dans ce pays", a annoncé le président de ce syndicat estudiantin.
Les autres syndicats présents lors de ces manifestations du 9 mars sont également contents du mouvement. C’est le cas des Jeunes Écologistes qui est représenté par son porte-parole, Michaël Jeanjean. Ce dernier a affirmé que les manifestations étaient "un mouvement d’ampleur par rapport au CPE", selon le site lepoint.fr. La bataille pour contrer la loi El Khomri continue donc de plus belle car la ministre du Travail semble ne rien lâcher non plus de son côté.
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